L'histoire des KC-135
Le Boeing KC-135 Stratotanker, initialement connu chez l'avionneur comme le Model 717 est un avion ravitailleur quadriréacteur développé dans les années 1950 à partir du démonstrateur Dash 80 sur la base du Boeing 707. Conçu pour remplacer les KC-97 à moteurs à pistons, le KC-135 est le premier ravitailleur à réaction utilisé par l'United States Air Force. Entré en service en 1957 avec le 93rd Air Refueling Squadron de la 93rd Bombardment Wing, le Stratotanker est principalement utilisé pour ravitailler les bombardiers stratégiques B-47 et B-52 ; toutefois, il est largement utilisé pendant la guerre du Vietnam et la guerre du Golfe.
Il est majoritairement utilisé par l’armée américaine avec pas moins de 400 exemplaires encore en service dans divers escadrons. Il a été exporté au nombre de 3 au Chile, 7 en Turquie et 4 à Singapour mais qui ne sont plus en service depuis 2019. La France a acheté 12 C-135F (F pour France) lors de la création de la composante de sa force aérienne stratégique (FAS), voulue par le général de Gaulle​​​​​​​
Le Boeing C-135FR n’est rien d'autre qu'une version francisée du C-135 Stratolifter et un dérivé modernisé du KC-135E Stratotanker. C'est donc à la base un avion de ravitaillement en vol commandé dans les années gaulliennes pour permettre d’accroitre le rayon d’action des bombardiers Dassault Mirage IV-A en pleine guerre froide. Au fur et à mesure des années, il est devenu avion-cargo stratégique et même parfois une ambulance volante grâce au module MorphéePour permettre à ces nouvelles missions d’exister, les C-135F ont été modernisés pour devenir des C-135FR à la fin des années 80 majoritairement autour de la dépose des vieux réacteurs d’origine au profit des CFM56 dotés de 10 tonnes de poussées chacun.

L'évolution technologique
A la fin des années 80, il apparaissait clairement que le KC-135A n'était plus adapté aux besoins surtout en raison de son niveau de bruit et de pollution. Cependant les cellules même si déjà trentenaires avaient bien vieilli (il faut dire que les appareils de ce type volent environ cinq fois moins par an que les avions de ligne) et le remplacement par des avions modernes était un projet trop coûteux. Il fut alors décidé de remotoriser les appareils, utilisant des turboréacteurs modernes CFM56 à la place des vieux Pratt & Whitney J57. Plus de 400 avions furent modifiés et renommés KC-135R (pour re-engined).
Ce chantier fut coûteux, mais l'amélioration qui en découle est considérable. Le nouveau réacteur réduit la consommation en vol de 27 %, ce qui représente d'énormes économies de kérosène. Il pollue beaucoup moins et son niveau sonore est incomparablement plus bas (environ 10 décibels de moins pour le bruit au décollage de l'avion). Surtout, il offre 30 % de poussée en plus. Cela permet un décollage beaucoup plus court, augmente la vitesse ascensionnelle et accroît la quantité de carburant que l'appareil peut emporter. Cette augmentation, combinée à la réduction de sa propre consommation, permet au KC-135R de livrer bien plus de kérosène aux appareils à ravitailler : en fait, 2 KC-135R peuvent approximativement faire le travail de 3 KC-135A. Les versions de reconnaissance et de commandement en vol ont aussi bénéficié des nouveaux moteurs. L'Armée de l'Air française a fait effectuer la même modification sur ses avions qui furent renommés C-135FR.
Les 90 tonnes d'emport de carburant se stockent dans les 4 réservoirs souple de fuselage sous le plancher, et 3 par ailes. Pendant la phase de ravitaillement, c'est le pilote qui active les pompes qu'il veut en fonction de son centrage. Le boomer quant à lui transmettra l'information du pilote receveur, une fois qu'il se sera annoncé stable et prêt à recevoir. 
Ces derniers emploient un système de ravitaillement souple qui utilise un panier (drogue) au bout d'un tuyau souple (hose) fixé en extrémité du télescope : c'est le système BDA (Boom and Drogue Adaptator) contrairement aux injecteurs (nozzle) utilisés pour le ravitaillement en vol des avions de l'USAF dits ''rigides''. Petite astuce pour différencier les C135FR et KC135R : les 11 C-135FR sont équipés depuis 1995 d'une nacelle en bout de chaque aile appelée MPRS (Multi Point Refueling System) contrairement aux 3 KC-135R (non modifiés MPRS) achetés à l'USAF en 1997. 
Depuis la réception des AWACS Boeing E-3 Sentry au début des années 90, nos ravitailleurs deviennent aptes au ravitaillement rigide sur la perche en point central « Boom » après un échange du système « Probe and Drogue » et l'adaptation du « Nozzle ». Cette opération peut être réalisée en une heure et demie et leur offre donc une grande souplesse et diversité d’utilisation.
C'est le dernier avion ravitailleur avec un compartiment nommé ''Boom'' dédié à l’ORV (Opérateur de Ravitaillement en Vol, ARO en anglais) qui est positionné sur son ventre à l’arrière de l’avion. Il est en contact visuel direct avec l'appareil récepteur, et contrôle la perche avec un joystick. Les nouveaux avions ravitailleurs tels que l'A330MRTT ou le Boeing KC-46 utilisent des systèmes d’avitaillement par caméra, l’ARO dirigeant la perche depuis son poste à l'avant de l'appareil.
Les C-135FR dans l'Armée de l'Air et de L'Espace
À la fin des années 1950, la France a exprimé le besoin de moderniser sa flotte d'avions de transport, Les premiers ont été livrés à l'Escadre de Ravitaillement en Vol 90 (ERV 90) puis affectés à 3 escadrons de bombardement mixtes Mirage IV/C-135F.  Les douze exemplaires arrivèrent sur la Base Aérienne 125 Istres-Le Tubé entre le 5 février et le 28 septembre 1964. Ils assurèrent dès le mois d'octobre la toute première permanence nucléaire en soutien des bombardiers Mirage IVA, mais également plus tard :
-Le ravitaillement en vol et le relais de communication pour le bombardier stratégique Mirage IV, puis plus tard pour le Mirage 2000N, et enfin pour le Rafale au sein des FAS ;
- Le transport de 102 passagers ;
- Du transport cargo avec un plancher renforcé pour l'emport de fret et une configuration sanitaire pour 40 blessés depuis 2006 ;
- Un double système de pressurisation et de conditionnement d'air.
Outre leur rôle dans les opérations militaires, les C-135 ont été déployés dans des missions humanitaires à travers le monde. Ces avions ont été utilisés pour acheminer des secours d'urgence, des fournitures médicales et du matériel vital vers des zones touchées par des catastrophes naturelles ou des crises humanitaires. Ils ont prouvé leur importance en tant que moyen rapide et efficace d'apporter une aide essentielle aux populations dans le besoin. Pendant les périodes d’alerte nucléaire, les C-135FR étaient capables d'être airborne en 15 minutes chrono.
En 1976 suite à la restructuration des Forces Aériennes Stratégiques, ils ont été regroupés sous la 93e Escadre de ravitaillement en vol. Elle se composait de 3 escadrons : l'ERV 1/93 « Aunis » basé à Istres, l'ERV 2/93 « Sologne » à Avord et l'ERV 3/93 « Landes » à Mont-de-Marsan. 20 ans plus tard, l’ERV 1/93 "Aunis" et l’ERV 3/93 "Landes" ont été dissous, et leurs ressources de ravitaillement en vol ont été fusionnées dans le nouvel ERV 93 "Bretagne", qui est devenu la seule unité de l’armée de l’air française à exploiter le C-135FR. Au fil des années, l’escadron a subi de multiples redésignations, devenant le Groupe de Ravitaillement en Vol 2/91 "Bretagne" en 2019 avant que ses traditions ne soient transmises à la nouvelle ERVTS 1/31 "Bretagne", responsable de l’exploitation de l’Airbus A330 MRTT "Phénix". L’escadron de ravitaillement en vol 4/31 "Sologne" aura été le dernier escadron des ravitailleurs Boeing dans l’armée de l’air française, exploitant les trois KC-135RG restants.
En terme d'opérations à l'étranger il a été très sollicité la présence d'une citerne volante étant plus que primordial en OPEX : Ils ont joué un rôle clé dans la guerre du Golfe de 1990-1991 (Koweït et Irak), l’opération Enduring Freedom (Afghanistan) et de nombreuses autres missions en Afrique, au Moyen-Orient et au-delà.
La fin de la guerre froide n’a pas tué le Boeing C-135FR : Il a fait du ravitailleur stratégique français un avion tactique capable de soutenir aussi bien les Mirage F1-CR que les Mirage 2000C sans oublier le Rafale. Au fil des années il est aussi devenu l’une des coqueluches françaises par une présence systématique au défilé aérien du 14 juillet. Mais le Boeing C-135FR vieillissait pendant que Airbus Military se développait.
C’est l’arrivée en unité des A330 MRTT Phénix qui a commencé à tuer le vieux quadriréacteur américain : offrant à l’Armée de l’Air et de l’Espace une polyvalence et une autonomie bien supérieures au C-135FR le nouvel avion pousse son ainé vers la retraite.
La loi de programmation militaire (2009-2014) prévoyait le remplacement des C-135FR par 12 nouveaux appareils A330 MRTT mais il fut reporté à la Loi de Programmation Militaire suivante (2014-2019). En 2018, on prévoit 15 MRTT en remplacement des KC-135, dont les derniers seront retirés en 2025. Le premier C-135FR retiré du service a été le 475, le 7 octobre 2020.
Depuis l’arrivée des A330 militarisés sur la base d’Istres, les C-135 sont progressivement retirés du service, tirant leur révérence après plus de 50 ans de bon set loyaux services. L’escadron de ravitaillement en vol 4/31 «Sologne» rassemble toujours, à l’heure actuelle, cinq C-135FR (sur les douze en service en 1964) et trois KC-135RG. Le premier ravitailleur C-135 FR à avoir été retiré du service, en octobre 2020, totalisait quelque 36000 heures de vol, servant dès les premières alertes de la dissuasion nucléaire française. 
''Le dernier tanker C-135FR nous quittera fin 2023, lorsque le douzième MRTT aura été livré à l’armée de l’Air et de l’Espace'', indique le Capitaine Antoine, chef des opérations du Sologne. ''Ne resteront alors que les trois KC-135RG dont la date de retrait officielle n’est pas connue'', ajoutet-il. 
Jusqu’à son remplacement complet, la flotte historique de ravitailleurs demeure opérationnelle et engagée dans sa mission principale, la dissuasion nucléaire, mais également au profit de la posture permanente de sûreté aérienne (PPS-A) ainsi qu’en opérations extérieures. ''Nos C-135 sont, depuis le mois de février, activement engagés, au même titre que les équipages MRTT, sur le flanc est de l’Europe'', conclut le chef ops. Leur présence dans les airs permet ainsi aux chasseurs et aux avions de détection français et étrangers d’assurer leurs missions de surveillance et de défense aérienne, sous le contrôle opérationnel de l’OTAN. ​​​​​​​
Récit d'un ravitaillement en vol sur l'axe Olivia
Il est 6h30 sur la base aérienne 125 d'Istres-Le-Tubé, direction le bâtiment de l'Escadron de ravitaillement en vol 4/31 Sologne. Ce matin du mercredi 26 février 2025, tout est chronométré. A 7h00, rendez vous dans la briefing room avec les 4 membres d'équipage : deux pilotes et deux mécaniciens. La mission est la suivante : décollage 8h30 sous le callsing MARC29 (Marcotte29) direction l'axe de ravitaillement Olivia situé entre Angers et Poitiers dans l'ouest de la France. Le ''train'' du jour est composé de 6 chasseurs : 3 Rafales de l'Escadron 3/30 Lorraine, suivi de la permanence opérationnelle avec un type d'appareil inconnu (surprise ...) et pour finir deux Mirage 2000D de l'Escadron 1/3 Navarre. Une fois le ravitaillement effectué, le cap sera mis vers Clermont-Ferrand sous le callsing FAF4119 (France Air Force 4119) pour effectué une approche, suivie d'un tour de piste pour l'entrainement et le maintient des compétences de l'équipage avant le retour vers Istres 
Il est maintenant 8h00, nous embarquons à bord du KC135RG F-UKCP (numéro 574) pour un vol de 3h30. Le temps de faire quelques prises de vues au sol et l'équipage nous appelle à l'avion pour nous donner les consignes de sécurité. Comme prévu, nous décollons à 8h30 vers le niveau de vol 285 pour environ 40 minutes de vol vers notre point de rendez vous avec les premiers avions à ravitailler.
9h10, nous sommes en place : plus qu'un quart d'heure à attendre avant l'arrivée du premier Rafale. Les photographes se mettent en place de part et d'autre du ''boomer'', le mécanicien en charge de diriger la perche de ravitaillement arrière du KC135RG qui ne possède pas, contrairement aux C135FR désormais retirés, de pods de ravitaillement en bouts d'ailes.
15 minutes plus tard : ''Rogue63 request''. Le premier des trois Rafale arrive à l'heure. Ils prendront entre 2 et 3 tonnes de carburant chacun pour un temps compris entre 4 et 7 minutes par appareil. En opération, c'est un gain de temps extrêmement précieux qui permet aux forces aériennes de rester au plus proche du conflit le plus longtemps possible. Au total, notre citerne volante peut prendre 90 tonnes de carburant grace à ses 10 reservoirs : 3 par ailes et 4 dans le fuselage ... minus sa propre consommation, cela laisse tout de même quelques gouttes restantes pour de nombreux ravitaillements. 
A 10h00 locale, c'est au tour de Magma01 de nous rejoindre. Ce Rafale B de la permanence opérationnelle (PO) nous vient tout droit de la BA113 de Saint Dizier. Au courant qu'il y avait des photographes à bord de notre ravitailleur, il nous fera deux beaux ''show belly'' une fois notre perche rentrée après son ravitaillement ... une belle preuve de l'aisance technique de nos pilotes français !
La PO de l'Armée de l'Air et de l'Espace en France joue un rôle clé dans la protection du territoire et la réactivité des forces aériennes face aux menaces potentielles. Ses missions principales sont les suivantes : La posture permanente de sûreté aérienne (PPS) qui consiste à assurer la protection de l’espace aérien national en détectant, identifiant et, si nécessaire, interceptant toute menace aérienne (avions civils en détresse, intrusions non autorisées, etc.) grace aux maintient des avions de chasse en alerte 24h/24 et 7j/7, prêts à décoller en quelques minutes en s’appuyant sur le système de défense aérienne et de commandement (CDAOA) qui surveille l’espace aérien et coordonne les interventions.  Elle participe également à la posture de dissuasion nucléaire via les Forces Aérienne Stratégique (FAS) en alerte avec des moyens de frappes nucléaire aéroportés. 
En l'occurence aujourd'hui, la mission était de faire un exercice de ravitaillement en vol suivi de quelques ''reconnaissance terrain'' : des passages bas sur quelques aéroports de la région pour montrer que nos Rafales sont toujours présents pour veiller sur notre territoire ...
Une demi heure après les Rafales, c'est aux Mirages 2000D de Nancy de s'inviter à la partie. Coca 21 et Coca 22 en rapprochement pour 2 tonnes de fuel chacun.
 Conçu pour les missions d’attaque au sol tout temps, cette version dérivée du Mirage 2000N est spécialisé dans les frappes air-sol de précision. Il est notamment capable d’emporter des armements guidés laser, comme les bombes GBU ou AASM, et de s’intégrer dans des opérations en coalition. 
Trois escadrons sont équipés de Mirage 2000D, tous basés à la Base aérienne 133 de Nancy-Ochey située en Meurthe-et-Moselle : l'EC 1/3 "Navarre, l'EC 2/3 "Champagne" et l'EC 3/3 "Ardennes" Chacun de ces escadrons perpétue une histoire riche et un héritage de traditions aéronautiques remontant à la Première Guerre mondiale. À Nancy, ces unités forment le fer de lance de l'aviation de chasse française dans le domaine des frappes conventionnelles. Leurs missions incluent les frappes de précision en milieu hostile, la dissuasion conventionnelle, le soutien aux opérations extérieures (comme au Sahel ou au Levant), l’entraînement à la guerre électronique et à la pénétration à basse altitude
Trois autres Mirages 2000D devaient nous rejoindre, mais notre temps sur l'axe étant compté cette partie de la mission a été annulée.​​​​​​​
Une fois le travail sur l'axe Olivia terminé, nous nous sommes rendus à Clermont Ferrand pour effectué un touché suivi d'un tour de piste, l'occasion pour les équipages du ravitailleur de maintenir un niveau de maitrise maximal de la machine.
Après pas loin de 3 heures de vol, nous voila rentrés sur la BA125 d'Istres. Le bruit de l'APU remplace celui des moteurs et l'on réalise qu'on vient de participer à l'un des derniers ravitaillement en vol d'un KC135 français. 
Après avoir mangé à l'escadron, nous avons pu échanger quelques mots avec le Commandant Massad, second du Sologne à cet instant ou il ne restait plus que 6 pilotes, 4 ORV, 2 secrétaires et 1 marqueur pour un total de 3 avions en état de vol. Il n'a pas manqué de nous faire part de son attachement à cet avion datant des années 90, équipé de commandes à cables qui permet au pilote de tout ressentir comme s'il ne faisait qu'un avec cet aéronef. Les KC135RG avaient été modernisés au standard ''Block 40.6'' en 2014 avec pour principale mise à jour la suppression du NAV et l'insertion du FMS avec des modifications avionique. 
L'un de ses meilleurs souvenir sur cet appareil mythique ? Du ravitaillement avec de l'AC130 tous feux éteints au dessus de territoires hostiles, mais également du B52, de l'A10 ... des moments gravés à jamais dans les mémoires de tous les équipages présents.
​​​​​​​Cédric, boomer sur notre vol, a continuer de nous vanter les qualités de ce quadrimoteur doté d'une autonomie remarquable : pas besoin de passerelle, de groupe auxiliaire, il pouvait se poser et redécoller de partout ! Le contact visuel entre le boomer et le pilote se voulait rassurant, contrairement à l'A330MRTT qui est doté de caméras à l'arrière pour l'ARCO (Air Refueling and Cabin Operator). 
Après une visite de l'Escadron de Transit Aérien et de l'Escadron de transformation Phénix 3/31 Landes à retrouver dans un prochain article sur l'A330MRTT, nous avons eu le privilège de rencontrer le Colonel Sébastien Esteve, Commandant de la BA125 d'Istres et ancien pilote de chasse sur Mirage F1 et Mirage 2000D. Il nous a confirmé que la transition entre le KC135RG et l'A330MRTT se passait comme prévu, avec la réception des 15 Airbus commandés qui reflète à merveille la mise en place de la loi de programmation militaire. Cette transition implique des changements d'infrastructures, des changements de spécialités, des changements d'organisations, mais tout cela pour un aéronef avec un plus grand rayon d'action, une capacité de délivrance de fuel multipliée par 3 et plus de polyvalence sur les missions. 
Il a insisté sur le fait de rendre hommage à tous ceux qui ont permis au C135FR et au KC135RG de pouvoir mener à bien ses missions pendant 60 ans au sein de l'Armée de l'Air et de l'Espace, et cela passera par une cérémonie d'adieux aux armes le 30 juin 2025 sur cette même base.
Les anciens ravitailleurs de l'armée française sont désormais la propriété de Métréa, une société privée américaine de ravitaillement en vol.​​​​​​​
Un grand merci à l'Armée de l'Air et de l'Espace, au SIRPA, aux officiers communication présents, à la BA125 d'Istres et bien évidemment à l'Escadron 4/31 Sologne et son équipage pour ce vol mémorable.
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